Les 7 reproches les plus fréquents contre Bitcoin
🔗Consommation énergétique excessive
Reproche : Bitcoin consomme trop d’énergie.
Contre-arguments :
- Le Proof of Work sécurise le réseau sans autorité centrale ; la consommation d’énergie est le prix à payer de la décentralisation.
- Bitcoin ne peut pas être créé ex-nihilo, la contrepartie énergétique à sa création en fait une bonne mesure du travail et donc une bonne monnaie au sens aristotélicien du terme.
- Bitcoin consomme beaucoup moins d’énergie que le système bancaire mondial actuel.
- Une part croissante du minage utilise des énergies renouvelables ou excédentaires.
- Bitcoin peut stabiliser les réseaux électriques en valorisant les surplus ou en agissant comme « acheteur d’énergie de dernier recours ».
- La chaleur dégagée par le minage est de plus en plus utilisée pour chauffer des batiments, des serres ou des piscines.
🔗Volatilité extrême
Reproche : Le prix est trop instable pour que Bitcoin soit une monnaie.
Contre-arguments :
- Bitcoin est encore jeune ; sa volatilité baisse progressivement à mesure que sa capitalisation et son adoption augmentent ; en 2025 le bitcoin a été moins volatil que l’or.
- La volatilité reflète la découverte du prix d’un actif mondial émergent dont la valeur est encore instable.
- Beaucoup voient Bitcoin comme une réserve de valeur à long terme, comme l’or, non comme un moyen de paiement quotidien.
🔗Usage pour des activités illicites
Reproche : Bitcoin sert au crime ou au blanchiment.
Contre-arguments :
- Moins de 0,3 % des transactions sont illicites selon Chainalysis, bien moins que l’argent liquide.
- La blockchain Bitcoin est publique, donc les transactions sont traçables, bien plus que dans le système bancaire traditionnel.
- Les criminels préfèrent des cryptos plus anonymes comme Monero, preuve que Bitcoin est trop transparent pour le crime organisé.
🔗Scalabilité limitée (lenteur et frais)
Reproche : Bitcoin est trop lent et coûteux.
Contre-arguments :
- Le réseau de base privilégie la sécurité à la rapidité.
- Lightning Network permet des paiements instantanés et quasi gratuits.
- Le modèle à deux couches est comparable à Internet : la base (TCP/IP) est lente, mais les couches supérieures apportent la rapidité.
- Les frais de transfert de bitcoins sont en général moins élevés que ceux du système bancaire tradi, en particulier pour les transferts internationaux car Bitcoin est nativement international.
🔗Concentration du pouvoir (minage et détention)
Reproche : Quelques acteurs dominent le minage ou détiennent la majorité des BTC.
Contre-arguments :
- La concurrence mondiale du minage empêche une véritable centralisation durable : les mineurs vont là où l’énergie est la moins chère.
- Les “baleines” ont souvent acquis leurs BTC tôt, mais le marché reste liquide.
- Le protocole Bitcoin est open source : personne ne peut modifier les règles sans consensus global.
🔗Problèmes réglementaires et fiscaux
Reproche : Bitcoin menace la stabilité monétaire et échappe à l’État.
Contre-arguments :
- Bitcoin est une monnaie neutre et apolitique, indépendante des banques centrales, un outil de liberté financière.
- Bitcoin offre une protection contre la dévaluation.
- Bitcoin permet de résister à des États autoritaire, des dictatures.
- Les institutions s’y intéressent (ETF, régulations claires), ce qui normalise son statut légal.
🔗Absence de valeur intrinsèque / spéculation
Reproche : Bitcoin ne produit rien et n’a pas de valeur fondamentale.
Contre-arguments :
- Sa rareté absolue (21 millions) constitue une valeur en soi, comparable à l’or numérique.
- Il offre une sécurité, portabilité et résistance à la censure uniques au monde.
- Son utilité réside dans le fait qu’il permet de transférer de la valeur de façon sécurisée et sans intermédiaire, ce qui a une valeur économique réelle en soi.
- Les monnaies fiduciaires créées ex-nihilo et à volonté n’ont pas de valeur fondamentale, leur valeur repose sur l’obligation gouvernementale de les utiliser, on dit que c’est un système monétaire à cours forcé.